Club des ainés

 

 

I  Reportages :

 

1. Après et pendant la guerre (42-50), les enfants

L'Hers a provoqué des inondations terribles sur les voies publiques et les propriétés privés

Chaque année des dizaines de mètres de terres étaient emportés. Des épies, les barrages du foulon sont construits pour arrêter les inondations.

 

2. Cours de natation dans l'Hers, les souvenirs des lavoirs, la pêche du poisson et des moules, le lavage du linge, la minoterie, petite centrale électrique avant la 1er Guerre Mondial, les bains des chevaux dans le canal.

 

3. Le lavoir place du Rumat, crue de l'Hers a la pagre 1977.

 

4. Lavelanet, le Touillere rejoint l'Hers, le tissage, les teinture les colorants colore le Touillere et même l'Hers.

 

5. Lac de Montbel, lac artificiel. Crée entre 1982 et 1984, crée car dans les années 70 on en parle car il y a des problèmes d'irrigations des agriculteurs. 30 millions d'euros, entre l'Ariege et l'Aude. Lorsqu’il y a un surplus d'eau il produit de l'électricité pour EDF. Il peut contenir 1 million de m3.

 

6. Le rat d'eau

 

7. L'eau et les fontaines dans le Touillere, un abreuvoir et un lavoir par hameau

 

8. La ginguette populaire, souvenirs.

 

9. Le BEAL

 

Témoignage :

 

- Les rats d'eau

JP Ferran - Une seule source d'eau dans certains hameau/ ville ex : le crieu

- L’inondation de 2005

Nettoyage de toutes les bordures des rivières. Aide des jeunes «difficiles » (comme les travaux généraux d'aujourd'hui)

 

 

II 

Entre la fin des années 1940 et le début des années 1950 pendants les vacances scolaires, j'allais passer quelques jours chez mes grands-parents a Ventenac, dans la ferme familiale (côté maternelle) et chaque fois c'était la galère pour transporté de l'eau potable au logis, car le branchements aux eaux communales n'était pas encore réalisé.

Donc mes grands parents oncles et tantes se servaient a une source qui se déversait dans le « Crieu » (cours d'eau qui passait a proximité de la ferme) et cette eau me paraissait un peu douteuse, mais d'après eux, ils la faisait bouillir et mettaient un certains comprimés qui la rendait saine pour la consommation.

Mais plusieurs fois, j'ai eu quelque colique, quand je rentrait chez mes parents. Cela, remonte à 60 ans, mais c'était encore le « Moyen-Âge » dans ces régions.

 

 

PS : Le « Crieu » est un affluent de l'Ariège, qui prend sa source dans le massif du Plantaurel.

J.P Ferray

 

 

III

Histoires d'eau, dans la vallée du Douctouyre.

 

 

Nous sommes les années 1950 à St.Pastou hameau de Dun en bordure de la rivière du Douctouyre. L'eau était vitale et les points d'eau (la fontaine et la rivière) rassemblaient la population.

A la fontaine on venait puiser l'eau et abreuver les animaux et l'on discutait entre voisins.

Les femmes lavaient le linge dans un baquet en bois avec une planche à laver, le savon de Marseille et le maillet.

Ensuite elles partaient à la rivière du Douctouyre avec la brouette chargée du linge à rincer. C'est là que les commères «caquetaient» et réglaient leurs comptes entre elles !

On faisait la grande lessive des draps de tout l'hiver au printemps seulement !

 

Entre 1920 et 1930 tous les hameaux possédaient un lavoir, une fontaine, un abreuvoir où l'on faisait boire vaches, moutons, brebis.

Le lavoir servait à laver le linge mais il était aussi un lieu de rendez-vous, d'échange de nouvelles.

Et puis les années se sont écoulées, l'eau courante est arrivée dans les foyers, lavoirs, fontaines, abreuvoirs ont perdu leur importance et leurs activités.

 

 

 

Janine Estève.

 

 

IV

Je suis née en 1944 et je devais avoir 7 ou 8 ans lorsque je découvris avec mes parents le lieu, dit « Robinson » au bord de l'Hers, à quelques kilomètres de Mirepoix, sur la route de Moulin-Neuf.

On y accède par un chemin bordé de platanes situé face à la fontaine, au départ de la route conduisant à la Grand Borde et au hameau de Sénies.

J'ai gardé le souvenir d'un endroit très verdoyant où était installée une guinguette « café populaire » où l'on consommait  

 

V

16 MAI 2005 le Crieu, petit ruisseau d’ordinaire si paisible sort de son lit.

La tante de JP. Ferran raconte...

 

A Lucat à Parent, hameau du village de Ventenac, témoignage :

 

Le 16 Mai en 2005 (je m'en souviendrai toujours), en fin d'après-midi, j'étais au jardin. Le temps était lourd, l'orage menaçait. Vers Foix, il y avait de gros nuages noirs. Je suis rentrée à la maison. Alors qu'il pleuvait très fort depuis environ une heure, j'ai entendu un bruit sourd qui devenait de plus en plus fort.

Inquiète, j'ai ouvert la porte et j'ai vu d’où venait le bruit : une vague d'eau arrivait par le chemin qui borde la maison, le ruisseau était devenu fou, l'eau arrivait de partout.

Très vite l'eau est arrivée dans la cuisine.

J'ai eu très peur et suis allé me réfugier dans la chambre en haut. J'ai appelé mes fils qui ont eu beaucoup de mal à traverser la route inondée tellement le courant était fort.

Les pompiers sont arrivés entre-temps pour pomper l'eau, ou plutôt la boue qui était rentrée dans les maisons du hameau, et nous aidés à nettoyer. Tous les voisins ce sont entraidés.

Et puis très vite le ruisseau a repris un cours presque normal.

Les dégâts étaient peu importants mais l'inondation avait laisser derrière elle une couche de boue très fine et épaisse. Il nous fallut plusieurs jours pour tout nettoyer, c'était démoralisant.

 

Le lendemain nous apprîmes que c'était un orage très fort et très localisé sur la vallée du bousquet qui avait provoqué cette catastrophe.

Un meilleur entretien du ruisseau aurait peut-être pu limiter les dégâts. Cela a été effectué depuis.

 

J'ai 83 ans et je n'avais jamais vu ça.

​

​

​

​

Photos réalisées lors de l'activité Réminiscences, où des élèves ont posés des questions à des membres des clubs des aînés afin d'échanger autour de leurs souvenirs liées au fleuve l'Hers